Ce parcours multimédia vous accompagne pour découvrir tout un pan de l’histoire récente de Pau à l’époque de son succès comme ville de villégiature, entre 19e et 20e siècle, à travers des vidéos et des commentaires audios qui vous mèneront de la Place Royale au Jardin de Kofu, en passant par le Palais Beaumont et son parc.
Découvrez ici le mode de vie particulier de la villégiature entre le 19e et le début du 20e siècle, avec cette interview de Cécile Devos, chercheur de l’Inventaire du patrimoine pour la Ville de Pau.
Cet immeuble Art Déco illustre bien les dernières constructions de villégiature réalisées à Pau, dans les années 1930. C’est l’occasion d’en savoir plus sur ce beau bâtiment que les palois surnomment « l’immeuble aux colonnes ».
Autre bâtiment emblématique de Pau, cet ancien Palais d’Hiver de 1898, avec ses campaniles, est aujourd’hui un palais des congrès. Prenez le temps de découvrir son histoire avec cette séquence audio.
Quel élément de décor architectural pouvez-vous reconnaître sur les campaniles du Palais Beaumont ?
Quel élément de décor architectural pouvez-vous reconnaître sur les campaniles du Palais Beaumont ?
Les campaniles sont ornés de plusieurs pots à feu. Cet élément architectural qui représente un vase surmonté d’une flamme est apparu au 17ème siècle et a été très employé dans l’architecture baroque. Ici, le style néo-baroque en vogue à la fin du 19ème siècle emprunte aux références du baroque, notamment avec la présence de frontons, de décors végétaux sculptés très détaillés, l’alternance de formes concaves et convexes, de courbes et de lignes droites. Le bâtiment est également décoré de mascarons, ces visages sculptés imités de l’Antiquité qu’affectionnait aussi l’architecture baroque.
Les campaniles sont ornés de plusieurs pots à feu. Cet élément architectural qui représente un vase surmonté d’une flamme est apparu au 17ème siècle et a été très employé dans l’architecture baroque. Ici, le style néo-baroque en vogue à la fin du 19ème siècle emprunte aux références du baroque, notamment avec la présence de frontons, de décors végétaux sculptés très détaillés, l’alternance de formes concaves et convexes, de courbes et de lignes droites. Le bâtiment est également décoré de mascarons, ces visages sculptés imités de l’Antiquité qu’affectionnait aussi l’architecture baroque.
Les campaniles sont ornés de plusieurs pots à feu. Cet élément architectural qui représente un vase surmonté d’une flamme est apparu au 17ème siècle et a été très employé dans l’architecture baroque. Ici, le style néo-baroque en vogue à la fin du 19ème siècle emprunte aux références du baroque, notamment avec la présence de frontons, de décors végétaux sculptés très détaillés, l’alternance de formes concaves et convexes, de courbes et de lignes droites. Le bâtiment est également décoré de mascarons, ces visages sculptés imités de l’Antiquité qu’affectionnait aussi l’architecture baroque.
A quel enjeu de société répond ce théâtre de verdure ?
Ce théâtre de verdure a été créé en 1933 comme un espace populaire de spectacle dédié au plus grand nombre, dans la logique de la démocratisation de la culture des années 30. Imaginé par Louis Decorges, il se rattachait dans sa forme initiale à l’Art Déco par ses formes rectilignes et géométriques. Des remaniements successifs ont transformé son apparence, notamment avec l’ajout des assises en pierre. Abrité de chaque côté par un rideau d’arbres, il offre un espace caché, un intérieur en plein air. Chaque été il accueille des concerts.
Ce théâtre de verdure a été créé en 1933 comme un espace populaire de spectacle dédié au plus grand nombre, dans la logique de la démocratisation de la culture des années 30. Imaginé par Louis Decorges, il se rattachait dans sa forme initiale à l’Art Déco par ses formes rectilignes et géométriques. Des remaniements successifs ont transformé son apparence, notamment avec l’ajout des assises en pierre. Abrité de chaque côté par un rideau d’arbres, il offre un espace caché, un intérieur en plein air. Chaque été il accueille des concerts.
Ce théâtre de verdure a été créé en 1933 comme un espace populaire de spectacle dédié au plus grand nombre, dans la logique de la démocratisation de la culture des années 30. Imaginé par Louis Decorges, il se rattachait dans sa forme initiale à l’Art Déco par ses formes rectilignes et géométriques. Des remaniements successifs ont transformé son apparence, notamment avec l’ajout des assises en pierre. Abrité de chaque côté par un rideau d’arbres, il offre un espace caché, un intérieur en plein air. Chaque été il accueille des concerts.
Ici un aménagement paysager très particulier a été réalisé. Quel nom a été donné à ce petit jardin qui s’intègre dans le parc Beaumont ?
Ici un aménagement paysager très particulier a été réalisé. Quel nom a été donné à ce petit jardin qui s’intègre dans le parc Beaumont ?
Il est appelé jardin pyrénéen car il représente un paysage de montagne miniature, avec son relief, son chaos rocheux, sa cascade, son petit cours d’eau et ses plantes endémiques, comme l’iris des Pyrénées. Aménagé pendant l’Entre -deux-guerres, il s’inspire du principe du jardin alpin, ou alpinium, un jardin botanique qui reproduit artificiellement les conditions favorables à l’acclimatation de plantes de haute altitude. Il comporte des zones humides, des zones sèches, des zones rocailleuses et différents niveaux d’ensoleillement. Il est créé dans un but de conservation et d’étude des plantes. Il répond aujourd’hui à un but pédagogique et de sensibilisation du public à la biodiversité.
Il est appelé jardin pyrénéen car il représente un paysage de montagne miniature, avec son relief, son chaos rocheux, sa cascade, son petit cours d’eau et ses plantes endémiques, comme l’iris des Pyrénées. Aménagé pendant l’Entre -deux-guerres, il s’inspire du principe du jardin alpin, ou alpinium, un jardin botanique qui reproduit artificiellement les conditions favorables à l’acclimatation de plantes de haute altitude. Il comporte des zones humides, des zones sèches, des zones rocailleuses et différents niveaux d’ensoleillement. Il est créé dans un but de conservation et d’étude des plantes. Il répond aujourd’hui à un but pédagogique et de sensibilisation du public à la biodiversité.
Il est appelé jardin pyrénéen car il représente un paysage de montagne miniature, avec son relief, son chaos rocheux, sa cascade, son petit cours d’eau et ses plantes endémiques, comme l’iris des Pyrénées. Aménagé pendant l’Entre -deux-guerres, il s’inspire du principe du jardin alpin, ou alpinium, un jardin botanique qui reproduit artificiellement les conditions favorables à l’acclimatation de plantes de haute altitude. Il comporte des zones humides, des zones sèches, des zones rocailleuses et différents niveaux d’ensoleillement. Il est créé dans un but de conservation et d’étude des plantes. Il répond aujourd’hui à un but pédagogique et de sensibilisation du public à la biodiversité.
Le bâtiment face à vous est un court de Jeu de Paume, sport ancêtre du tennis. Quelle expression de la langue française est liée à ce jeu ?
Le bâtiment face à vous est un court de Jeu de Paume, sport ancêtre du tennis. Quelle expression de la langue française est liée à ce jeu ?
L’expression « jeu de main, jeu de vilain » viendrait de ce jeu. En effet, s’il se jouait initialement à main nue, il s’est pratiqué à partir du 13ème siècle avec un gant de cuir, puis avec un battoir en bois à partir du 15ème siècle et avec une raquette dès le 16ème siècle. Mais les pauvres, appelés péjorativement « vilains » ont continué à jouer à la main car ils n’avaient pas les moyens de s’acheter une raquette.
Un premier court de jeu de Paume est mentionné dans l’enceinte du château de Pau en 1420. Deux autres lui ont succédé jusqu’en 1824. Celui qui est devant vous, dans le parc Beaumont, a été construit en 1877 par la municipalité de Pau et financé par le biais d’une souscription publique à laquelle ont largement contribué riches hivernants et hommes d’affaire influents. Il s’agissait de compléter l’offre de loisirs pour cette bonne société résidant à Pau de manière occasionnelle ou prolongée. En déclin après la deuxième Guerre Mondiale, le jeu de paume trouve aujourd’hui un nouvel élan.
L’expression « jeu de main, jeu de vilain » viendrait de ce jeu. En effet, s’il se jouait initialement à main nue, il s’est pratiqué à partir du 13ème siècle avec un gant de cuir, puis avec un battoir en bois à partir du 15ème siècle et avec une raquette dès le 16ème siècle. Mais les pauvres, appelés péjorativement « vilains » ont continué à jouer à la main car ils n’avaient pas les moyens de s’acheter une raquette.
Un premier court de jeu de Paume est mentionné dans l’enceinte du château de Pau en 1420. Deux autres lui ont succédé jusqu’en 1824. Celui qui est devant vous, dans le parc Beaumont, a été construit en 1877 par la municipalité de Pau et financé par le biais d’une souscription publique à laquelle ont largement contribué riches hivernants et hommes d’affaire influents. Il s’agissait de compléter l’offre de loisirs pour cette bonne société résidant à Pau de manière occasionnelle ou prolongée. En déclin après la deuxième Guerre Mondiale, le jeu de paume trouve aujourd’hui un nouvel élan.
L’expression « jeu de main, jeu de vilain » viendrait de ce jeu. En effet, s’il se jouait initialement à main nue, il s’est pratiqué à partir du 13ème siècle avec un gant de cuir, puis avec un battoir en bois à partir du 15ème siècle et avec une raquette dès le 16ème siècle. Mais les pauvres, appelés péjorativement « vilains » ont continué à jouer à la main car ils n’avaient pas les moyens de s’acheter une raquette.
Un premier court de jeu de Paume est mentionné dans l’enceinte du château de Pau en 1420. Deux autres lui ont succédé jusqu’en 1824. Celui qui est devant vous, dans le parc Beaumont, a été construit en 1877 par la municipalité de Pau et financé par le biais d’une souscription publique à laquelle ont largement contribué riches hivernants et hommes d’affaire influents. Il s’agissait de compléter l’offre de loisirs pour cette bonne société résidant à Pau de manière occasionnelle ou prolongée. En déclin après la deuxième Guerre Mondiale, le jeu de paume trouve aujourd’hui un nouvel élan.
Cette chapelle néo-gothique fait partie d’un ensemble religieux, le couvent des Réparatrices, bâti au 19e siècle par la baronne de Brienen. Découvrez dans cette vidéo les détails d’architecture et les décors intérieurs de la chapelle, ainsi que le cloître situé à l’arrière.
Cet étrange petit kiosque ornait autrefois le grand parc de la villa San Carlos, qui a depuis été divisé en plusieurs parcelles. Quel style ornemental est mis en œuvre dans sa construction ?
Cet étrange petit kiosque ornait autrefois le grand parc de la villa San Carlos, qui a depuis été divisé en plusieurs parcelles. Quel style ornemental est mis en œuvre dans sa construction ?
Il s’agit d’une construction en rocaille, autre nom donné à la technique du ciment faux-bois, une imitation en ciment d’éléments de branchages. Ce type ornemental dérive des rocailles de la période baroque, des grottes artificielles et fontaines en coquillage et petites pierres créés pour agrémenter les jardins. A la fin du 19ème et au début du 20ème siècle, la rocaille renaît sous une nouvelle forme, avec l’utilisation de béton pour créer, toujours en extérieur, de petits ponts, balustrades, bassins ou mobilier en faux bois ou fausse pierre.
Ici le kiosque est une « folie » de jardin, dont le seul but était décoratif : une pure fantaisie. Il a été créé vers 1930 et restauré en 2016.
Il s’agit d’une construction en rocaille, autre nom donné à la technique du ciment faux-bois, une imitation en ciment d’éléments de branchages. Ce type ornemental dérive des rocailles de la période baroque, des grottes artificielles et fontaines en coquillage et petites pierres créés pour agrémenter les jardins. A la fin du 19ème et au début du 20ème siècle, la rocaille renaît sous une nouvelle forme, avec l’utilisation de béton pour créer, toujours en extérieur, de petits ponts, balustrades, bassins ou mobilier en faux bois ou fausse pierre.
Ici le kiosque est une « folie » de jardin, dont le seul but était décoratif : une pure fantaisie. Il a été créé vers 1930 et restauré en 2016.
Il s’agit d’une construction en rocaille, autre nom donné à la technique du ciment faux-bois, une imitation en ciment d’éléments de branchages. Ce type ornemental dérive des rocailles de la période baroque, des grottes artificielles et fontaines en coquillage et petites pierres créés pour agrémenter les jardins. A la fin du 19ème et au début du 20ème siècle, la rocaille renaît sous une nouvelle forme, avec l’utilisation de béton pour créer, toujours en extérieur, de petits ponts, balustrades, bassins ou mobilier en faux bois ou fausse pierre.
Ici le kiosque est une « folie » de jardin, dont le seul but était décoratif : une pure fantaisie. Il a été créé vers 1930 et restauré en 2016.
Vous êtes dans un quartier de villas construites à l’époque où Pau était un lieu de villégiature très prisé. Claude Laroche, chercheur au service patrimoine et inventaire de la Région Nouvelle-Aquitaine, nous présente les caractéristiques principales de ces résidences de luxe et quelques exemples parmi les plus grandes villas paloises.
Voici un exemple de villa paloise du 19e siècle, la villa Nitot, construite face aux Pyrénées sur un grand parc, avec des dépendances. Cet audioguide vous permettra de la découvrir plus en détail.
Vous êtes devant le jardin de Kofu. A quel pays d’Asie rend-il hommage ?
Vous êtes devant le jardin de Kofu. A quel pays d’Asie rend-il hommage ?
Il s'agit d'un jardin japonais en hommage à la ville de Kofu, jumelée avec Pau. Les paysagistes des deux villes jumelles ont travaillé en collaboration pour cette réaliser cette création contemporaine franco-japonaise. Les 3 éléments caractéristiques du jardin japonais sont ici réunis : l’eau, le minéral et le végétal. Les cultures des deux pays se rejoignent dans une même admiration pour la beauté de la nature. L’arbuste taillé en nuage est un junipérus. En avril, les azalées fleuries créent des coussins d’un rouge éclatant, tandis que les prunus couverts de pétales roses qui bordent le jardin recréent l’atmosphère du printemps japonais sous les cerisiers en fleurs.
Il s'agit d'un jardin japonais en hommage à la ville de Kofu, jumelée avec Pau. Les paysagistes des deux villes jumelles ont travaillé en collaboration pour cette réaliser cette création contemporaine franco-japonaise. Les 3 éléments caractéristiques du jardin japonais sont ici réunis : l’eau, le minéral et le végétal. Les cultures des deux pays se rejoignent dans une même admiration pour la beauté de la nature. L’arbuste taillé en nuage est un junipérus. En avril, les azalées fleuries créent des coussins d’un rouge éclatant, tandis que les prunus couverts de pétales roses qui bordent le jardin recréent l’atmosphère du printemps japonais sous les cerisiers en fleurs.
Il s'agit d'un jardin japonais en hommage à la ville de Kofu, jumelée avec Pau. Les paysagistes des deux villes jumelles ont travaillé en collaboration pour cette réaliser cette création contemporaine franco-japonaise. Les 3 éléments caractéristiques du jardin japonais sont ici réunis : l’eau, le minéral et le végétal. Les cultures des deux pays se rejoignent dans une même admiration pour la beauté de la nature. L’arbuste taillé en nuage est un junipérus. En avril, les azalées fleuries créent des coussins d’un rouge éclatant, tandis que les prunus couverts de pétales roses qui bordent le jardin recréent l’atmosphère du printemps japonais sous les cerisiers en fleurs.
Quels arbres centenaires peut-on trouver dans le square Besson ?
Le square Besson abrite 40 séquoias sempervirens centenaires. Ils faisaient partie du parc de la villa Beit-Rahat. Pour admirer ces arbres majestueux, vous pouvez remonter l'allée du square jusqu’à la conciergerie. Ce petit bâtiment qui donne aujourd’hui sur l'avenue Trespoey gardait l’ancienne entrée du domaine. La villa était en effet située au fond du parc, loin de l’entrée, pour faire face aux Pyrénées. Une vue pareille, nul ne voudrait s’en détourner !
Le square Besson abrite 40 séquoias sempervirens centenaires. Ils faisaient partie du parc de la villa Beit-Rahat. Pour admirer ces arbres majestueux, vous pouvez remonter l'allée du square jusqu’à la conciergerie. Ce petit bâtiment qui donne aujourd’hui sur l'avenue Trespoey gardait l’ancienne entrée du domaine. La villa était en effet située au fond du parc, loin de l’entrée, pour faire face aux Pyrénées. Une vue pareille, nul ne voudrait s’en détourner !
Le square Besson abrite 40 séquoias sempervirens centenaires. Ils faisaient partie du parc de la villa Beit-Rahat. Pour admirer ces arbres majestueux, vous pouvez remonter l'allée du square jusqu’à la conciergerie. Ce petit bâtiment qui donne aujourd’hui sur l'avenue Trespoey gardait l’ancienne entrée du domaine. La villa était en effet située au fond du parc, loin de l’entrée, pour faire face aux Pyrénées. Une vue pareille, nul ne voudrait s’en détourner !
