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Propriété de la Ville, la Maison traditionnelle de la Boucherie située au n°36, présente la vie quotidienne et le métier des bouchers de Limoges au fil des siècles.
A partir du XIXe siècle, la maison d’un boucher s’organise le plus souvent de la manière suivante : au-rez-de-chaussée, la pièce donnant sur la rue est un lieu de préparation et une boutique.
La cheminée sert autant pour le chauffage et la cuisine domestique que pour la préparation des plats destinés à la vente : tripes, pâtés, boudins aux châtaignes, grillons et bien sûr, les fameux « Petits ventres », pieds d’agneaux cuit dans la panse de l’animal.
Sur l’arrière de la maison, se trouve l’écorcherie. C’est là que le boucher abat les bêtes et découpe les viandes. Les étages hébergent quant à eux les chambres de la famille et celles des commis.
Certaines petites pièces intermédiaires, les « saloirs » permettent de conserver la viande à l’abri de la chaleur et de la lumière.
Enfin, dans le grenier appelé galetas, le boucher fait sécher à l’air libre vessies et peaux grâce à de larges ouvertures dans le pan de bois appelées souliès. Il peut aussi y stocker le foin.
Indication écrite :
(La maison de la Boucherie est ouverte de début juillet à fin septembre en accès libre ou guidé, le reste de l’année sur demande lors de visites Ville d’art et d’histoire proposées par l’Office de tourisme.
Elle est ouverte depuis 1986 grâce à un partenariat entre la Ville de Limoges, la confrérie Saint-Aurélien et l’association Renaissance du Vieux Limoges.)