Ce parcours multimédia vous accompagne pour découvrir l’histoire et le patrimoine de Talmont-sur-Gironde à travers des vidéos, des quiz et des commentaires audio portant notamment sur le paysage de l’estuaire, l’église de Talmont, les fortifications, le port et la pêche ou encore l’agglomération antique du Fâ, ancien port gallo-romain situé à quelques kilomètres du bourg de Talmont.
Saviez-vous que Talmont était autrefois un petit îlot calcaire séparé du rivage de l’estuaire ? Cette première vidéo vous raconte comment s’est formé le paysage actuel de la rive droite de l’estuaire, depuis la formation lente des marais jusqu’à leur assèchement par la main de l’Homme.
La forme actuelle du bourg de Talmont est un héritage roi d’Angleterre Edouard 1er. C’est en effet lui qui a créé, en 1284, cette cité fortifiée à l’emplacement d’un village seigneurial. Cette séquence vous fait découvrir ces fortifications et leur histoire.
Au milieu de l’estuaire face à l’église se distinguent parfois, à marée basse, deux petits points noirs. Ce sont les restes des mats d’un navire, l’Amiénois, qui a sombré durant la Seconde Guerre Mondiale. Ecoutez son histoire.
Cette vidéo va vous permettre de comprendre, à l’aide de restitutions en images de synthèse, les évolutions de l’église Sainte Radegonde, qui a beaucoup changé d’apparence au fil du temps, et notamment au cours des restaurations du siècle dernier.
De ses origines romanes, l’église de Talmont a conservé de nombreux décors sculptés, au niveau du portail mais également sur d’autres parties de la façade et à l’intérieur de l’édifice. Nous vous en offrons un aperçu à travers cette séquence.
Avez-vous remarqué la maquette de bateau suspendue au-dessus de vous ? De quel type de navire s’agit-il ?
Il s’agit d’une frégate, navire de guerre rapide et fin de taille moyenne, plus petit que le galion, destiné au transport de marchandises et que la caravelle, destinée aux voyages des explorateurs au long cours. Cette maquette reproduit de manière très minutieuse un modèle de frégate de la marine française de la fin du 18ème siècle, avec les détails réalistes de ses mâts et de ses canons.
Ce bateau, classé au titre objet Monument Historique, aurait été offert vers 1910 à l’église par un marin de Talmont, Alfred Violleaud (1830-1912). Ce dernier, rescapé d’un naufrage en mer de Chine, a peut-être témoigné de sa reconnaissance à Sainte Radegonde, patronne des marins, par le don de cet ex-voto. Cette coutume était fréquente et il existe des ex-voto de ce type dans la plupart des églises de la côte.
Si l’origine de ce don demeure incertaine en l’absence de traces écrites, l’histoire du naufrage du Macao est bien relatée en détail par Alfred Violleaud dans un manuscrit, dont la copie est conservée dans le musée de la commune.
Il s’agit d’une frégate, navire de guerre rapide et fin de taille moyenne, plus petit que le galion, destiné au transport de marchandises et que la caravelle, destinée aux voyages des explorateurs au long cours. Cette maquette reproduit de manière très minutieuse un modèle de frégate de la marine française de la fin du 18ème siècle, avec les détails réalistes de ses mâts et de ses canons.
Ce bateau, classé au titre objet Monument Historique, aurait été offert vers 1910 à l’église par un marin de Talmont, Alfred Violleaud (1830-1912). Ce dernier, rescapé d’un naufrage en mer de Chine, a peut-être témoigné de sa reconnaissance à Sainte Radegonde, patronne des marins, par le don de cet ex-voto. Cette coutume était fréquente et il existe des ex-voto de ce type dans la plupart des églises de la côte.
Si l’origine de ce don demeure incertaine en l’absence de traces écrites, l’histoire du naufrage du Macao est bien relatée en détail par Alfred Violleaud dans un manuscrit, dont la copie est conservée dans le musée de la commune.
Il s’agit d’une frégate, navire de guerre rapide et fin de taille moyenne, plus petit que le galion, destiné au transport de marchandises et que la caravelle, destinée aux voyages des explorateurs au long cours. Cette maquette reproduit de manière très minutieuse un modèle de frégate de la marine française de la fin du 18ème siècle, avec les détails réalistes de ses mâts et de ses canons.
Ce bateau, classé au titre objet Monument Historique, aurait été offert vers 1910 à l’église par un marin de Talmont, Alfred Violleaud (1830-1912). Ce dernier, rescapé d’un naufrage en mer de Chine, a peut-être témoigné de sa reconnaissance à Sainte Radegonde, patronne des marins, par le don de cet ex-voto. Cette coutume était fréquente et il existe des ex-voto de ce type dans la plupart des églises de la côte.
Si l’origine de ce don demeure incertaine en l’absence de traces écrites, l’histoire du naufrage du Macao est bien relatée en détail par Alfred Violleaud dans un manuscrit, dont la copie est conservée dans le musée de la commune.
Au débouché de la petite crique située devant-vous se trouvait une poterne de la ville-fortifiée (dont nous vous avons parlé dans la vidéo sur les fortifications). Vous souvenez-vous de son nom ?
Au débouché de la petite crique située devant-vous se trouvait une poterne de la ville-fortifiée (dont nous vous avons parlé dans la vidéo sur les fortifications). Vous souvenez-vous de son nom ?
Elle était appelée Porte de Médoc, face au territoire du même nom, situé sur l’autre rive de l’estuaire. On la nomme aujourd’hui « Fosse-porte ». La crique était protégée par des remparts, dont les bases sont encore visibles à marée basse. La poterne aménagée dans cette enceinte permettait le passage de chaloupes qui assuraient le service des vaisseaux mouillant au large. Elle était fermée la nuit.
En descendant l’escalier jusqu’au petit portail, vous pourrez contempler la crique et voir sur la droite une muraille courbe. Elle a été construite en 2000, afin de protéger et consolider la falaise sous l’église, mise à mal par le passage de la tempête « Martin » du 27 décembre 1999.
Elle était appelée Porte de Médoc, face au territoire du même nom, situé sur l’autre rive de l’estuaire. On la nomme aujourd’hui « Fosse-porte ». La crique était protégée par des remparts, dont les bases sont encore visibles à marée basse. La poterne aménagée dans cette enceinte permettait le passage de chaloupes qui assuraient le service des vaisseaux mouillant au large. Elle était fermée la nuit.
En descendant l’escalier jusqu’au petit portail, vous pourrez contempler la crique et voir sur la droite une muraille courbe. Elle a été construite en 2000, afin de protéger et consolider la falaise sous l’église, mise à mal par le passage de la tempête « Martin » du 27 décembre 1999.
Elle était appelée Porte de Médoc, face au territoire du même nom, situé sur l’autre rive de l’estuaire. On la nomme aujourd’hui « Fosse-porte ». La crique était protégée par des remparts, dont les bases sont encore visibles à marée basse. La poterne aménagée dans cette enceinte permettait le passage de chaloupes qui assuraient le service des vaisseaux mouillant au large. Elle était fermée la nuit.
En descendant l’escalier jusqu’au petit portail, vous pourrez contempler la crique et voir sur la droite une muraille courbe. Elle a été construite en 2000, afin de protéger et consolider la falaise sous l’église, mise à mal par le passage de la tempête « Martin » du 27 décembre 1999.
Arrêtons-nous quelques instants pour vous raconter l’histoire mouvementée de cette petite cité convoitée durant les guerres pour son emplacement stratégique.
Regardez cet étonnant kiosque et son belvédère. Dans quelle matière sont faits la balustrade, son portail et les montants du kiosque ?
Regardez cet étonnant kiosque et son belvédère. Dans quelle matière sont faits la balustrade, son portail et les montants du kiosque ?
La balustrade, le portail et les montants du kiosque sont construits en ciment armé, travaillé en faux-bois. Pour réaliser cette imitation de branchage, un fer à béton est tordu en forme de branche, puis entouré de grillage que l’on enduit de ciment. La surface de ce ciment est ensuite sculptée pour donner l’apparence de l’écorce. Cette technique, qui porte le nom de rocaille, était en vogue au début du 20ème siècle. Bâti vers 1925 par un particulier, ce kiosque fait référence aux « folies » des jardins du 18ème siècle, avec sa forme hexagonale et sa toiture qui s’inspirent des pagodes chinoises.
En 1947, le propriétaire d’alors, M. Raymond Lièvre, fait creuser un couloir sous-terrain qui débouche sur la Gironde par une porte dans la falaise, où se trouvait autrefois un carrelet. Ce tunnel, dans lequel est aménagée une petite chapelle, part d’une pièce d’habitation située en sous-sol du belvédère.
La balustrade, le portail et les montants du kiosque sont construits en ciment armé, travaillé en faux-bois. Pour réaliser cette imitation de branchage, un fer à béton est tordu en forme de branche, puis entouré de grillage que l’on enduit de ciment. La surface de ce ciment est ensuite sculptée pour donner l’apparence de l’écorce. Cette technique, qui porte le nom de rocaille, était en vogue au début du 20ème siècle. Bâti vers 1925 par un particulier, ce kiosque fait référence aux « folies » des jardins du 18ème siècle, avec sa forme hexagonale et sa toiture qui s’inspirent des pagodes chinoises.
En 1947, le propriétaire d’alors, M. Raymond Lièvre, fait creuser un couloir sous-terrain qui débouche sur la Gironde par une porte dans la falaise, où se trouvait autrefois un carrelet. Ce tunnel, dans lequel est aménagée une petite chapelle, part d’une pièce d’habitation située en sous-sol du belvédère.
La balustrade, le portail et les montants du kiosque sont construits en ciment armé, travaillé en faux-bois. Pour réaliser cette imitation de branchage, un fer à béton est tordu en forme de branche, puis entouré de grillage que l’on enduit de ciment. La surface de ce ciment est ensuite sculptée pour donner l’apparence de l’écorce. Cette technique, qui porte le nom de rocaille, était en vogue au début du 20ème siècle. Bâti vers 1925 par un particulier, ce kiosque fait référence aux « folies » des jardins du 18ème siècle, avec sa forme hexagonale et sa toiture qui s’inspirent des pagodes chinoises.
En 1947, le propriétaire d’alors, M. Raymond Lièvre, fait creuser un couloir sous-terrain qui débouche sur la Gironde par une porte dans la falaise, où se trouvait autrefois un carrelet. Ce tunnel, dans lequel est aménagée une petite chapelle, part d’une pièce d’habitation située en sous-sol du belvédère.
Voici le dernier vestige des tours de l’enceinte fortifiée de Talmont : la Tour Blanche. Prenons le temps de revenir un instant sur les fortifications de la ville à travers cette séquence audio.
Le port de Talmont, idéalement situé sur l’estuaire, a fait l’objet à partir de la Seconde Guerre mondiale de projets d’aménagements pharaoniques, auxquels les circonstances lui ont heureusement permis d’échapper ! Ecoutez cette histoire.
L’estuaire était autrefois peuplé d’esturgeons qui, grâce à leurs précieux œufs, ont fait la richesse des pêcheurs et des fabricants de caviar. Mais un autre poisson étrange peuple les eaux. Il s’agit du maigre, qui se pêche l’oreille ! Découvrez tout cela à travers cette séquence vidéo.
Dans cette interview filmée, Jean-Michel Laloue, du Conservatoire du littoral, nous explique comment la main de l’homme a transformé le paysage autour de Talmont et nous présente les projets récents d’entretien des terres.
Ces curieuses cabanes au-dessus de l’eau sont des carrelets, utilisés pour la pêche. René Bénéteau, pêcheur amateur, nous fait une démonstration de cette pratique de pêche de loisir.
Nous sommes ici entre terre et mer. L’activité des habitants a donc évolué au cours des siècles pour se tourner, suite aux aménagements du paysage, de plus en plus vers l’agriculture, comme en témoignent les vignes à côté de nous.
Au-delà de la pointe du Caillaud, sur la commune de Barzan, à moins d’un kilomètre d’ici, s’ouvre une baie dans laquelle existait un port gallo-romain de première importance. Nous vous présentons en vidéo cette agglomération antique, dont les vestiges sont encore visibles au site et musée du Fâ.
