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Remontons aux origines de Saint Yrieix-la-perche. Au milieu du VIe siècle, le prêtre chrétien et haut dignitaire mérovingien Arédius, Yrieix en français, fonde un monastère sur les terres de la villa gallo-romaine de sa mère. Elle se situait probablement à l’endroit où vous vous trouvez, la Place Attane. Il y installe une communauté de bénédictins et y fait édifier une première église.
À sa mort en 591, le corps d’Arédius est probablement inhumé à l’emplacement de l’église actuelle. Dans son testament rédigé en 572, l’un des plus anciens documents médiévaux du Limousin, il place le monastère sous l’autorité de la Basilique de Tours, dont il admire le protecteur Saint-Martin.
En 1046, le monastère devient un chapitre royal de chanoines, toujours lié à Saint-Martin-de-Tours qui le soumet directement à Rome et non à l’évêché de Limoges. Durant les siècles suivants, le monastère est au centre d’un long conflit qui oppose les chanoines aux vicomtes de Limoges, dont le pouvoir est symbolisé par la tour du Plô.